Section du Parti Socialiste de Bourg St Andéol

vendredi 03 juin 2005

 

 

 

 

 

 

 

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La section du Parti Socialiste de Bourg St Andéol est heureuse de vous accueillir sur son site qui sera désormais un des outils de communication vers les adhérents mais aussi un espace de concertation et de réflexion à l'heure où notre parti se met au travail pour construire le Projet des Socialistes pour l'échéance de 2007.

Ce site est donc construit pour communiquer et informer de la vie de la section et des différentes manifestations politiques organisées dans le sud de l'Ardèche. Il se veut aussi un outil de communication avec les autres sections et la fédération du PS de l'Ardèche ainsi qu'avec nos voisins de la Drôme.

Nouveau   La réaction de Pascal Terrasse au référendum du 29 mai 2005

Référendum : une bonne nouvelle pour l’Europe et une renaissance de la démocratie.


Le non sorti des urnes au soir du 29 mai est un non majoritairement porté par les forces de gauche. Il s’agit d’une véritable expression citoyenne sur les enjeux de la construction européenne posés par le texte constitutionnel. La contestation de la politique menée par le gouvernement, et le malaise social révélé lors des récentes mobilisations à l’échelle nationale, ne représentent qu’une part relative de l’explication du vote du peuple français. Et quand bien même, cette dimension de l’analyse du scrutin n’est pas seulement franco-française, puisque de nombreuses dispositions libérales adoptées par notre gouvernement découlent d’orientations européennes que cette constitution ne fait que consacrer et renforcer. Nous sommes donc bien dans le vif du sujet. Sous-estimer la réalité d’une expression citoyenne sur les véritables enjeux européens, ou accuser les électeurs de xénophobie, serait commettre une grave erreur politique, comparable au manque de considération accordé au signal électoral du 21 avril 2002.

La forte participation, tout comme la tournure prise par la campagne, montrent que les citoyens se sont réappropriés l’Europe, et plus largement la sphère politique. C’est une donnée incontestable, qui vient contredire l’analyse de ceux qui prédisaient la disparition des classes populaires de l’arène démocratique, et qui préconisaient en conséquence un recentrage de la gauche de gouvernement. Les citoyens ont soif de démocratie, et ils l’ont fait savoir en investissant le débat européen et en rejetant un texte qui remet en cause l’idée même d’alternance politique. Loin de contester l’opportunité d’une construction politique de l’Union européenne, ils ont investi cet espace démocratique que leur offre le débat européen pour se positionner sur la base d’orientations politiques. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour l’Europe.

Le non de gauche du 29 mai confirme également l’orientation massivement anti-libérale de l’électorat français. La transformation sociale et les grandes réformes structurelles dont les socialistes doivent être porteurs ne sont pas compatibles avec une constitution qui fixe un cadre économique et social n’autorisant que des aménagements à la marge.

Une fois passé le délire médiatique sur l’interruption de la construction européenne ou la perte d’influence de la France, l’ensemble de la gauche devra se rassembler. La question n’est plus de savoir qui a voté oui et qui a voté non, le moment n’est plus au débat sur le caractère illusoire ou réaliste d’une renégociation. Nous devons maintenant rassembler tous les tenants d’une Europe démocratique et fédérale pour obtenir un autre texte. Nous appelons tous de nos vœux une véritable constitution, révisable et se bornant à fixer le fonctionnement des institutions et les droits des citoyens. Ce n’est pas un rêve, c’est un combat commun et immédiat.

Pascal TERRASSE

Intervention de F. Hollande le 29 mai 2005

La France vient de dire « Non » au Traité constitutionnel.
Le résultat est d’autant plus net que nos concitoyens ont participé massivement à cette consultation.
C’est une décision politique majeure, et elle nous engagera pour longtemps. Elle est grave pour l’Europe qui risque d’être privée, pour longtemps, du cadre institutionnel nécessaire à son fonctionnement et à son élargissement.

Mais ce vote traduit surtout l’ampleur de la crise profonde que traverse notre pays.

Les Français ont, en effet, exprimé une nouvelle fois à cette occasion –même si ce n’était pas le moment, à nos yeux, de le faire, ils l’ont fait- leur colère et leur exaspération à l’égard d’un Chef de l’État qui non seulement a froissé tous ses engagements, mais a refusé d’entendre les messages qui lui avaient été adressés –notamment lors des élections régionales, cantonales et européennes du printemps dernier. Exaspération et colère aussi à l’égard d’un Premier ministre dont la politique est une suite d’échecs et dont l’intervention dans le cadre de la campagne référendaire a été une suite de contre vérités et de contre production.

Le rejet du Traité, c’est donc d’abord le rejet du pouvoir. Les Français ont traduit, à travers ce vote que je regrette mais qui est là, leur insatisfaction par rapport à la situation économique et sociale, le chômage qui ne cesse de progresser, le pouvoir d’achat qui ne cesse de se réduire. Ils ont exprimé leur inquiétude par rapport à l’avenir, dont l’Europe a été injustement considérée comme responsable.

Les socialistes, et j’en suis fier, au nom de leurs engagements européens, de leur solidarité avec l’ensemble de la gauche européenne et surtout du vote que leurs adhérents avaient exprimé dans une consultation interne, ont fait le choix de la vérité sur le Traité constitutionnel, de la cohérence, de la sincérité, en dissociant le texte du Traité du contexte de politique intérieure. Ils n’ont pas à le regretter ; ils ont simplement à tenir compte d’un vote qui est intervenu et qui traduit le malaise profond que vit notre pays.

Les socialistes ont eu d’autant plus de mal –je le reconnais- à se faire entendre que leur Parti s’est divisé, certains s’affranchissant de la règle commune.
Il faut donc tirer toutes les conclusions de ce qui vient de se produire :
La droite est aujourd’hui incapable d’offrir une perspective au pays. Sa politique a échoué. Il n’y a pas d’inflexion à attendre du discours de Jacques Chirac ce soir. Il y aura un changement de gouvernement, mais nous n’avons aucune illusion sur le gouvernement qui succèdera à celui de Jean-Pierre Raffarin. Il poursuivra la même politique, hélas, avec les mêmes résultats. Il n’y a rien à attendre non plus de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy. C’est la même politique que celle de J.-P. Raffarin, même si elle s’appelle celle de N. Sarkozy. C’est à la gauche donc, à celle qui a voté « Oui » comme à celle qui a voté « Non », de se retrouver sur un projet crédible et mobilisateur ; c’est à la gauche de se préparer pour le changement, le vrai changement, le seul possible.

Les socialistes qui ont tenu courageusement le cap sur leur conviction doivent se rassembler, désormais, sur les orientations qui sont les leurs et sur une stratégie qui évite le double discours, les désillusions et les incantations sans lendemain. Leurs adhérents doivent avoir leur dernier mot sur les choix à venir ; et j’en prends ici l’engagement.

Enfin, il y a l’Europe. Elle ne doit pas être victime du désordre intérieur français, de la droite française et du malaise profond de notre pays. Elle doit redevenir une espérance pour les peuples et non une source de méfiance. Là encore, c’est aux socialistes –socialistes français, socialistes européens- d’être au rendez-vous de ce grand défi du continent, aux socialistes français d’être là pour leur pays pour lui donner une perspective, un sens, une direction, un espoir et de faire, demain, gagner la gauche sur un projet qui devra être crédible, mobilisateur et sincère.

 

Album photo

Réunion des Amis du Parti Socialiste de Bourg St Andéol - mercredi 19 janvier

Le bureau de la section de Bourg lors de l'Assemblée Générale - 19 janvier 2005

Atelier n° 1 avec Michèle Eybalin et Maryline Hypolite - mercredi 9 mars 2005

    Liens favoris

    www.parti-socialiste.fr : le site officiel.

    www.nouveau-ps.net  : le site d'un des courant du PS.

    http://www.npsdrome.com/ : le site NPS de la Drôme

Actualités, réunions :

 

  •  Le prochain Atelier a lieu le 13 juin 2005 à 20h30            salle St Michel à Bourg St Andéol.

 

  •  La plaquette d'adhésion pour 2005-2006 est prête et envoyée à 492 sympathisants le 1er juin 2005.

 

 

  •  Mise sous pli pour l'Atelier n° 2 lundi 30 mai à 18h salle des associations.

 

 

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La dernière mise à jour de ce site date du 03/06/05